Concert « Laudato si » par le Choeur diocésain de Toulouse

Samedi 12 octobre 2024 – 20h30

Le Choeur diocésain, dirigé par Marie Petit, réunit des choristes venant de tout le diocèse. Chantres dans leur paroisse ou simple chanteurs amateurs, le choeur anime les grands rassemblements diocésains et les grandes célébrations (ordinations, installation de l’archevêque…). Ils répètent une fois par mois à la Maison diocésaine.

Parce que le projet d’église Saint-Sauveur de Borderouge est un projet enthousiasmant qui touche tout le diocèse, le Choeur a décidé de se mobiliser et de proposer un concert inédit au profit de l’église de Borderouge.

Le projet de jardin de l’église et le label « Eglise verte » dans lequel l’église s’est inscrit leur ont donné l’idée de proposer des chants de louange à la création. Ainsi, depuis un an, le Choeur diocésain travaille un répertoire exigeant. Leurs morceaux seront entrecoupés d’interludes récités, issus du poème « Eve » de Charles Péguy, spécialement sélectionnés par Monseigneur Jean-Pierre Batut.

Venez les écouter, Samedi 12 octobre 2024 prochain, à l’église Saint-Nicolas de Toulouse, 36 Grande rue St Nicolas, à 20h30.

Tous les bénéfices de cette soirée seront reversés à la construction de l’église Saint-Sauveur de Borderouge.

▶Tarif : 10 € – Gratuit pour les moins de 18 ans

> Réservez sur place ou en ligne ici :

Venez nombreux !

La cloche et la croix bénies et élevées sur le clocher !

Mercredi 11 septembre dernier

Mercredi 11 septembre dernier, la cloche et la croix du clocher de l’église Saint-Sauveur de Borderouge ont été bénies par Monseigneur Guy de Kerimel, archevêque de Toulouse.

Un événement qui a rassemblé environ 70 personnes, parmi lesquelles le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc ainsi que quelques élus, des paroissiens de Borderouge, la fraternité des ambassadeurs, des donateurs et membres des entreprises qui ont participé à sa construction, de nombreux anonymes et des journalistes.

La rencontre a débuté dans le futur espace liturgique, par un temps d’accueil et de présentation du chantier par les paroissiens de Borderouge. Le Père Norbert Mwishabongo, curé de l’ensemble paroissial des Minimes, a présenté les différentes parties de l’église qui restent encore à installer et aménager : le mobilier liturgique (l’autel dans lequel seront insérées des reliques de Sainte-Germaine et de Saint-Sernin, l’ambon, la crédence, le baptistère…), le jardin, la tisanerie et tous les espaces destinés à l’accueil et aux moments de fraternité et de partage, qui seront au centre du projet pastoral de ce lieu. En face du baptistère, sera installée une statue de la Vierge Marie, sculptée par une artiste de la région, Sylviane Selma.

Puis la célébration de bénédiction de la cloche et de la croix s’est déroulée sur le parvis. C’est une étape importante vers la consécration de l’église. Fondue en 1862, la cloche baptisée Jeanne-Marie appartenait au Monastère Notre-Dame de Charité. À la fermeture du monastère, elle fut donnée au diocèse de Toulouse. Rénovée par l’artisan l’Atelier du temps, elle retrouve désormais un rôle actif. Avec la croix désormais fixée en haut du clocher, elle répond ainsi au souhait des paroissiens de disposer d’une église visible de loin. 

Des signes de la présence de Dieu dans le quartier de Borderouge

Lors de son homélie, Mgr Guy de Kerimel a rappelé l’importance de rendre visibles la croix et la cloche à l’extérieur pour manifester la présence de Dieu dans un quartier : « Si la croix était à l’origine un objet de torture, elle est avant tout le signe de l’Amour (…) du Christ, qui nous a aimés jusqu’à donner sa vie, qui s’est abaissé au plus bas de notre humanité blessée pour nous ouvrir à la vie.  »

La cloche, quant à elle, « est signe de vie, elle donne comme une âme à un quartier, elle partagera les joies et les peines des fidèles. En entendant son appel, nous nous rassemblerons pour manifester notre unité dans le Christ. » a-t-il ajouté. Comme le veut la tradition, l’archevêque a fait tinter la cloche, puis ce fut au tour des nouveaux parrain (par la main de sa fille) et marraine suivis par tous les membres de l’assemblée qui le souhaitaient. Un beau moment de joie fraternelle !

Évangéliser par la puissance de la charité 

Un an après le début des travaux, l’église Saint-Sauveur est désormais sortie de terre. Sise au 97 bis rue Edmond Rostand, à deux pas de la station de métro et de bus Borderouge, et sur le territoire de la paroisse Saint-Jean Marie Vianney, elle accueillera dès le mois de décembre les paroissiens qui se réunissent depuis une dizaine d’années dans la salle de l’école Sainte-Germaine voisine. En plein cœur d’un quartier nouveau et périphérique de Toulouse, l’église sera un lieu d’accueil et d’évangélisation. « Les événements nous invitent à évangéliser non plus par la force comme cela a pu l’être par le passé, mais par la puissance de la charité, par une communion fraternelle, et toujours ouverte. Cette église [de taille modeste] nous dit quelque chose sur notre manière d’évangéliser pour aujourd’hui. » a rappelé Mgr de Kerimel, comme une lettre de mission confiée à ces nouveaux paroissiens afin de faire vivre ce lieu.

► Prochain rendez-vous ouvert à tous : la Consécration de l’église et sa dédicace, le dimanche 15 décembre 2024. 

► Il reste encore environ 500 000 euros à collecter pour boucler le budget de construction. Pour donner en ligne : cliquez ici

L’Eglise Saint-Sauveur bientôt consacrée

19 août 2024

Grâce à une mobilisation exceptionnelle de plus de 2 000 donateurs, le chantier de l’église de Borderouge est presque terminé. C’est une grande joie d’assister mois après mois à l’édification d’une nouvelle église.

Le gros oeuvre terminé en février 2024, les différents corps de métier se sont succédés (électricité et plomberie, aménagement des différents espaces, pose des briques de parement, des vitraux…). Après la bénédiction de la cloche et de sa croix en septembre, tout le mobilier sera installé en vue de la consécration de l’église le 15 décembre.

Mais à ce jour, il reste plus de 500 000 € à collecter pour finaliser le financement du projet et éviter de puiser dans les réserves du diocèse.

Merci de votre soutien !

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Interview de Benoit Chanson, architecte, Studio Aqui et Triptyque

Comment avez-vous conçu l’église Saint-Sauveur ?
Benoît Chanson – Concevoir une église est une immense responsabilité. Pour l’église Saint-Sauveur, le concours nous a fourni un cahier des charges précis. Il était crucial pour nous de répondre minutieusement aux besoins exprimés. Heureusement, ayant déjà travaillé sur la conception d’autres églises, j’avais accumulé des connaissances approfondies, notamment en étudiant l’architecture des églises régionales et les réflexions inspirantes de Jean-Marie Duthilleul sur les liens entre liturgie et architecture.

Quel a été votre parti pris architectural ?
B. C. – Nous avons opté pour une architecture sobre, dépouillée, avec une pureté des matériaux. Moderne sans être impersonnelle, elle s’inscrit dans le patrimoine architectural de la région, avec par exemple un grand cylindre en briques
et un parement de terre crue.

Cette église présente-t-elle des spécificités ?
B. C. – Le programme était assez précis quant à l’articulation de tous les espaces entre eux : parvis, hall d’entrée, salle de réunion qu’on peut ouvrir sur la nef, un jardin intérieur avec toutes les pièces ouvrant sur l’extérieur, etc. Parallèlement, il y a tout un travail sur le mobilier dessiné sur mesure, la propreté des bétons, etc.

Le style sobre et dépouillé de cette église dit-il quelque chose de la foi chrétienne ?
B. C. – Je suis très marqué par les églises romanes et cisterciennes qui sont toutes très dépouillées. C’est précisément cette sobriété qui donne aux églises leur dimension intemporelle. Plus on reste dans la pureté des formes, avec des matériaux bruts, à jouer avec la lumière et l’espace, plus l’architecture est transcendante et intemporelle.

La 1ère pierre de l’église est posée

23 juin 2023

Vendredi 16 juin 2023, c’est sous un soleil heureusement voilé que la première pierre de l’église Saint-Sauveur de Borderouge a été posée et bénie. Un événement rare en France qui a réuni quelque 130 personnes dans ce nouveau quartier toulousain : paroissiens de tous âges, donateurs, membres des services diocésains, mais aussi quelques prêtres et curés du diocèse et représentants des entreprises qui vont réaliser les travaux.


Pour l’occasion, plusieurs personnalités officielles avaient aussi fait le déplacement : Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse métropole, Maxime Boyer et Ghislaine Delmond, maires des quartiers Trois Cocus -Borderouge – Croix-Daurade – Paleficat – Grand Selve, et Amidonniers Compans Cafarelli, Jean-Paul Bouche, médiateur de la ville de Toulouse, Brigitte Micouleau, sénatrice de la Haute-Garonne et adjointe au maire de Toulouse en charge des séniors.

Monseigneur de Kerimel a accueilli les personnes présentes et souligné que cette nouvelle église serait d’abord construite sur le Christ : « La première pierre signifie le roc, le Christ sur lequel on construit une communauté » a-t-il précisé. Cette communauté devra être une « communauté vivante et accueillante, mais aussi un signe de la présence du Christ dans ce quartier. »


Jean-Pierre, paroissien de Borderouge a ensuite exprimé la joie ressentie par sa communauté qui voit se concrétiser ce projet d’église qui remonte à plusieurs années. Elle est née lors d’une « action de Carême » en 2015 qui consistait à célébrer la messe dominicale chaque dimanche à 18h dans une salle de l’école Sainte-Germaine. « 8 ans après ces premiers pas, notre communauté s’épanouit comme un arbre qui porte ses fruits ». Célébration des sacrements, partages d’évangile, éveil à la foi pour les enfants… La communauté a grandi et se veut aujourd’hui une « fraternité missionnaire issue des 5 continents ». « Chaque trimestre, des réunions ont lieu pour entretenir, tel le feu de joie d’un foyer familial, la vie et le développement de notre communauté dans laquelle toutes les aspirations et toutes les idées sont les bienvenues (…), sous le regard bienveillant et la confiance des curés et des prêtres qui se sont succédés. »


Puis, Benoît Chanson, représentant les cabinets d’architectes qui ont conçu ce projet, a remercié les entreprises chargées de réaliser les travaux de leur présence et rappelé le caractère « collectif  » de cette aventure. Il a ensuite exprimé dans quel esprit lui et son équipe avaient répondu au concours d’architectes lancé en 2021 : «  [pour nous], une église est avant tout un lieu de paix, de silence et de recueillement, où chacun puisse entrer, s’asseoir et prendre conscience, par l’architecture, de cette dimension du sacré.  » Autre défi pour les architectes : que cette église s’inscrive dans le quartier.

Enfin, Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse a conclu les interventions en saluant « cette bonne nouvelle qu’est la construction d’une église  ».

Au cours de la cérémonie qui a suivi, après la lecture d’un passage d’Évangile (Luc 6, 47-49), Monseigneur a rappelé la signification première du mot église : la communauté : « Ce qui est premier ici, c’est la communauté. […] La maison de Dieu que nous construisons c’est d’abord la communauté des disciples du Christ. » Il a souligné également l’importance, aujourd’hui, dans notre monde dominé par l’exigence de rapidité et d’efficacité, de créer des « lieux de gratuité, des lieux pour se poser ». Une église, c’est un « lieu au service de la relation à Dieu, mais aussi [de la] relation fraternelle et avec toute personne, un lieu qui doit rayonner dans [son] quartier. » a-t-il ajouté.
Après une prière commune, le décret déclarant la construction de la nouvelle église a été prononcé. Le parchemin sur lequel il figurait a ensuite été roulé et introduit dans un tube en cuivre, accompagné d’une pièce de monnaie datant de 2023, puis inséré dans la pierre sur laquelle est gravé le verset de Matthieu : « Allez, de toutes les nations, faites des disciples ! (28,19), une citation choisie par l’archevêque pour souligner le caractère missionnaire de la paroisse qu’il appelle de ses vœux.

Puis, chacun à leur tour, Monseigneur de Kerimel, le maire de Toulouse et le père Norbert Mwishabongo, curé des Minimes, accompagnés des enfants de la paroisse, ont recouvert les bords de la pierre de ciment pour la sceller.
Ce fut un moment joyeux et convivial qui s’est achevé par le partage d’un verre de l’amitié.

 Les travaux démarreront à la fin du mois d’août 2023 et devraient durer environ 15 mois. La première messe devrait être célébrée dans la nouvelle église Saint-Sauveur à Noël 2024.